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Le 17 novembre ou la célébration de la démocratie tchèque
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"><em> 17 novembre 1989, à Prague en Tchécoslovaquie, des milliers d’étudiants manifestent au cœur de Prague. Cette journée lance une vague de manifestations qui auront lieu jusqu’au 27 novembre. C’est ce qu’on appelle la Révolution de velours. Aujourd’hui, le 17 novembre pour les Tchèques c’est un temps pour se remémorer et célébrer une démocratie tant recherchée. </em></span></span></span></p>
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<span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> La journée commémorative du 17 novembre est avant tout faite pour se rappeler de deux tournants majeurs dans l’histoire de la République Tchèque. Le premier a lieu le 17 novembre 1939 et le deuxième se déroule le 17 novembre 1989. Soixante ans séparent ces deux événements, mais résument en quelques sortes l'histoire tchéquslovaque de ce demi-siècle. </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> En 1939, l’armée nazie envahit Prague. Initialement, suite aux accords de Munich, une partie de la République Tchèque devait être rattachée à la Pologne. Finalement, l’armée du Reich a violé l’accord six mois plus tard, et place sous protectorat la Bohême et la Moravie. </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> Des manifestations de la part de la population tchéquoslovaque ont alors lieu. En réponse à cela, le gouvernement nazi ferme les écoles supérieures tchèques. Le 17 novembre marque alors l’entrée fatidique dans le régime totalitaire. Le régime s’attaque à l’une des bases de la démocratique : l’éducation. En fermant les universités, le régime nazi ancre le régime totalitaire dans le pays. </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> Soixante ans plus tard, des étudiants se sont rassemblés pour commémorer ces manifestations. En 1989, la Tchécoslovaquie est aux mains d’un autre régime totalitaire. </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> De 1948 à 1990, la Tchécoslovaquie est dirigée par le parti communiste. C’est avec le coup de Prague de 1948 que la Troisième République tchécoslovaque est abolie pour laisser place au régime communiste. Pendant plus de trente ans, le pays voit ses libertés fondamentales être réduites. Le multipartisme n’est qu’une façade. Dans les faits, les partis non marxistes ne sont pas interdits, mais ils sont soumis à l’approbation du parti communiste. Le parti communiste est au cœur de tout, que ce soit politique ou non. Les entreprises sont nationalisées, et sont placées dans les mains de l’Etat. La liberté d’opinion est bafouée. Toute opinion contraire au régime est réprimée. </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> Pourtant, le 17 novembre 1989 ce sont près de 15 000 étudiants qui manifestent dans les rues de Prague pour se soulever contre le régime communiste. Soixante ans après les événements de 1939, ce sont les mêmes revendications, les mêmes protagonistes, et les mêmes lieux. A nouveau, les étudiants se soulèvent face au totalitarisme et pour la liberté, l’état de droit et la démocratie. </span></span></span></p>
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<span style="font-size:13.999999999999998pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"><strong><em>Vaclav Havel, “il est toujours là, dans nos coeurs”</em></strong></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> Le 17 novembre, à Prague, et dans le reste de la République Tchèque, c’est le temps de se remémorer les événements, les risques pris et les personnes derrière ces événements. </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> Le 17 novembre, à Prague, la ville est en effervescence. Les rues sont parcourues par des milliers de personnes. Les affiches, les stands, les caricatures se rencontrent. Les discours, les rires, les chants se mélangent. Mais un nom résonne plus fort que les autres : Havel. Membre de l'opposition pendant le régime communiste, il porte la voix des contestaitons de 1989, négocie avec le pouvoir en place et devient par la suite, lorsque la démocratie s'est établie, président de la République tchèque.</span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> Vaclav Havel est partout. On entend son nom dans les discours, dans les discussions en attendant un concert. Les bougies rouges en son hommage sont dissimulées partout dans la ville. Et même deux mois après cette commémoration, il peut arriver de tomber par hasard sur une bougie qui a résisté au temps. Un gros cœur rouge, avec pour ornement son nom, a occupé la place du théâtre national pendant plusieurs semaines.</span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> Le 17 novembre, ce sont des milliers de Tchèques qui sont venus se recueillir et déposer une bougie. L’ambiance y était calme, avec des larmes de reconnaissance dans les yeux. Innocemment, je demande à mon ami David si cet homme est décédé. Pendant quelques secondes, le silence s’impose dans notre conversation. Et c’est avec beaucoup d’émotion qu’il me confie : <em>“Malheureusement, il nous a quitté il y a quelques années. Mais il sera à tout jamais dans nos coeurs.”</em></span></span></span></p>
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<span style="font-size:13.999999999999998pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"><strong><em>Une journée pour célébrer la démocratie retrouvée </em></strong></span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> Cette journée célèbre également la démocratie retrouvée. Le régime totalitaire nazi a mis fin à la première République de Tchéquoslovaquie, établie de 1918 à 1938. Le régime communiste quant à lui scelle la fin de la troisième république, qui a vu le jour de 1945 à 1948. De courtes années où la démocratie à commencé à s’établir en Tchécoslovaquie, sans s’implanter durablement. La Révolution de Velours marque alors la contestation contre un régime totalitaire, mais marque avant tout cette bataille pour la liberté, pour la démocratie. </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> Le 17 novembre, en République Tchèque, est une journée pour se rappeler de l’importance de la démocratie, mais également de sa fragilité. Ce 17 novembre 2022, les rues de Prague étaient aux couleurs bleu et jaune. Les drapeaux ukrainiens se mélangent aux drapeaux tchèques et européens. </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> La solidarité est alors le mot clé. L’invasion russe en Ukraine touche particulièrement les Tchèques, les anciens souvenirs amers sont ravivés. Le peuple tchèque apparaît uni et solidaire. De Narodni Trida, jusqu’au musée national, les caricatures de Poutine se multiplient et sur la place Venceslas, les chanteurs et les discours se succèdent. </span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="font-size:12pt"><span style="font-family:Arial"><span style="color:#000000"> Plus que jamais, les valeurs démocratiques sont scandées, et le ton est donné : la solidarité envers le peuple ukrainien n'est pas prête de chavirer. </span></span></span></p>
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